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vendredi 1 mai 2020

mettre son enfant à l'école?

Des quatre pays européens, Italie, Espagne, Grande Bretagne et France, durement touchés par le COVID-19, seule la France a annoncé la réouverture des écoles.
La décision de mettre ou pas ses enfants  à l'école est laissée à la plus ou moins libre appréciation des parents, plus ou moins car les règles de garde des enfants à domicile vont disparaitre*.
Le risque de la réouverture n'est pas pour les enfants même si les cas de Kawasaki mettent un bémol à ce qui semblait acquis.

Le risque est pour la diffusion de la pandémie, les études Pasteur dans l'Oise ayant montré que les vacances scolaires du 14 février avaient freiné la diffusion des virus. Ce risque sera d'autant plus limité que les écoles seront moins chargées.
Le risque est pour la famille notamment si l'un des parents, des frères et sœurs ou toute personne vivant sous le même toit est à risque (âge, obésité, pathologie chronique sévère, traitement immuno-dépresseur...). La même étude Pasteur montre que le risque d’être infecté au sein du domicile passait de 9% à 17% pour les parents si le lycéen était infecté, et de 3% à 21% pour la fratrie si le lycéen était infecté.
Nous sommes en Bretagne où le virus circule moins intensément qu'ailleurs, c'est un facteur important de la décision mais la réalité épidémiologique est connue actuellement avec deux semaines de retard.

Mon point de vue est que s'il n'y a pas d'impératif notamment professionnel à les mettre en classe, le mieux est de ne pas le faire.  L'enjeu pédagogique a ses limites, l'objectif, qui se défend, est de mettre les parents en capacité d'aller travailler.
Si il y a une personne à risque dans environnement familial proche, il ne faut pas le faire ou établir une séparation réelle entre les enfants et cette personne.

PLM

Le comité d'experts n'était pas favorable à l'ouverture, lire son avis 

* "Au-delà de cette date du 1er juin, Muriel Pénicaud précise qu’il faudra, pour bénéficier du chômage partiel, présenter "une attestation" démontrant que l'école est fermée ou ne peut pas accueillir un enfant. Sans cette attestation, ils ne pourront donc pas prétendre au chômage partiel. Après la "période de transition" entre le 11 mai et la fin du mois de mai, l'activité et les écoles vont "se remettre en marche", a argumenté l'entourage de la ministre, si les conditions sanitaires évoluent favorablement."

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